Métiers de la communication, image from eseo.fr
QUEL EST LE RÔLE DE LA FONCTION COMMUNICATION AU SEIN DE L'ENTREPRISE?
Destinée à promouvoir l’image
de l’entreprise et l’ensemble de ses composantes (dirigeants, produits,
salariés…), la fonction communication est considérée comme l’une des
principales fonctions « support » de l’entreprise.
QUE RENFERME LA FONCTION COMMUNICATION?
Elle regroupe un ensemble de
métiers présents chez l’annonceur (l’entreprise, quel que soit son secteur
d’activité) et en agence (prestataire conseil en stratégie publicitaire, médias
et hors médias).
QUELLES SONT LES GRANDES FAMILLES DU SECTEUR DE LA COMMUNICATION?
Le secteur de la
communication, comporte quatre (4) grandes familles de métiers reparties comme suit:
I – LA FAMILLE DES MÉTIERS DE DÉFINITION DE LA STRATÉGIE DE COMMUNICATION
Cette famille comporte 5 métiers:
- Le Directeur de la communication,
- Le Directeur général d’agence,
- Le Directeur artistique,
- Le Directeur de création,
- le Directeur du planning stratégique.
II – LA FAMILLE DES MÉTIERS DE MISE EN ŒUVRE DE LA COMMUNICATION
Cette famille compte également 5 métiers:
- Le Responsable de la communication externe et des relations publiques
- Le Chargé de communication interne,
- L'Attaché de presse,
- Le Responsable communication on line,
- Et le Trafic manager.
III – LA FAMILLE DES MÉTIERS DE CONSEIL ET DE DÉVELOPPEMENT COMMERCIAL
Elle comporte 5 métiers:
- Le Directeur de clientèle,
- Le Chef de publicité,
- Le Consultant en communication,
- L'Acheteur médias,
- Et le Média planner.
IV – LA FAMILLE DES MÉTIERS DE PRODUCTION DE CONTENU ET DE SUPPORTS
Cette famille comporte 6 métiers:
- Le Journaliste d’entreprise
- Le Community manager
- Le Concepteur-rédacteur
- Le Graphiste
- L'Acheteur d’art,
- et le Chef de fabrication
QUELS SONT LES ACTEURS DE LA FONCTION COMMUNICATION?
Les
cadres de la fonction communication ont pour mission principale de promouvoir
l’image de l’annonceur (l’entreprise, ses produits, ses activités…) par le
biais de campagnes publicitaires diffusées en interne, en direction des
salariés, et en externe, auprès de différents publics (clients, prospects,
institutionnels…).
Ils
s’attachent ainsi à valoriser un produit (une marque, des biens, des services),
une organisation (entreprise privée et publique, collectivité territoriale,
association, etc.) ou une personne (dirigeant, personnalité, etc.).
Ils
peuvent exercer leur fonction dans deux types d’environnements :
• en
entreprise (souvent appelée « annonceur »), au sein d’une direction ou d’un
service de communication ;
•
chez un prestataire (agence conseil).
Autour
de ces deux acteurs gravitent un grand nombre de professionnels non salariés
qui exercent comme indépendants ou en free-lance.
De
fait, la collaboration entre ces deux environnements (annonceurs et agences)
est fréquente, voire permanente.
• Chez
l’annonceur, les responsables de la communication sont les « donneurs
d’ordres ». Ils définissent la stratégie, élaborent les objectifs de
communication en lien avec les acteurs internes (directions générale,
commerciale, marketing, RH…) et décident soit de réaliser la campagne en
interne, soit de la confier à une agence. Dans ce cas, ils sont présents tout
au long du projet (lancement de l’appel d’offres, choix et brief de l’agence
retenue, suivi et validation du projet…).
• En
agence, l’équipe de direction (directeur général, directeur de clientèle…)
définit l’offre de l’agence et développe les actions de commercialisation
(réponse aux consultations/appels d’offres, conseil et accompagnement des
clients…). Les consultants, avec l’aide d’experts (graphistes, trafic
managers…), prennent en charge les missions de conseil à destination des
entreprises clientes.
COMMENT SE PRÉSENTE LA FONCTION COMMUNICATION CHEZ L’ANNONCEUR?
Toutes
les entreprises ont vocation à communiquer, que ce soit à destination de leurs
salariés, de leurs clients, ou au sein même de leur environnement.
Certaines
d’entre elles (pour des raisons de taille, d’enjeux, de volonté dirigeante…)
développent en interne une fonction communication « autonome » qui travaille
étroitement avec l’ensemble des directions de l’entreprise. Elle est alors
positionnée comme une fonction support au même titre que les achats, les
ressources humaines ou l’informatique.
La
fonction communication est aujourd’hui présente dans tous les secteurs :
entreprises privées et publiques, secteur associatif (associations loi 1901,
organismes non gouvernementaux…), secteur public (fonctions publiques d’État,
territoriale et hospitalière)…
Le
poids et le degré de spécialisation de la communication dans l’entreprise
dépendent de la taille du service, de son rattachement hiérarchique et des contraintes
liées à ce secteur d’activité.
Décrypter le langage du corps
Quel type de relation existe t-il entre la taille et le mode de rattachement au sein des entreprises?
• Grands groupes et
multinationales (effectifs > 10 000 salariés)
Dans
les multinationales, les très grandes entreprises ou celles cotées en Bourse,
la direction de la communication est le plus souvent membre du comité de
direction et rattachée à la direction générale.
La
direction de la communication se compose ordinairement de deux grands ensembles
qui interagissent entre eux.
• La
direction de la communication centrale, chargée d’élaborer la politique et la
stratégie globales de communication dans ses différents aspects (communication interne,
externe/institutionnelle…). Le directeur de la communication « groupe » exerce
au siège de l’entreprise.
Il
est rattaché à la direction générale et peut faire partie du comité de
direction.
•
Des directions opérationnelles chargées de décliner le plan de communication
général au sein des différentes directions de l’entreprise. Les chargés de
communication (interne, externe…) assurent les activités opérationnelles (communication
interne, RH, gestion des conflits sociaux…) ou plus spécialisées (diversité, développement
durable…).
Ils
peuvent être rattachés hiérarchiquement au directeur de la communication groupe
et, sur un plan fonctionnel, au directeur de zone (directeur de filiale,
directeur général de pays…), ou inversement.
La
direction de la communication peut alors atteindre une taille assez importante,
composée de diverses compétences (chargés de communication interne et externe,
on line, évènementielle, attachés de presse…).
• Grosses PME et grandes
entreprises (de 500 à 10 000 salariés)
Le
plus souvent, au sein de ces structures, la direction de la communication n’a qu’un
rattachement hiérarchique et peut prendre plusieurs formes.
• Un
département dédié : le responsable de la communication est alors rattaché
au directeur général. Il a en charge principalement l’élaboration de la
stratégie de communication globale (interne, externe, institutionnelle…) et les
relations publiques et presse. Il est généralement aidé par une équipe de
cadres qui gèrent les aspects plus spécifiques (interne, institutionnel…).
• Des
équipes réparties dans les différentes directions de l’entreprise. Les
chargés de communication externe sont fréquemment rattachés au directeur
marketing et commercial. Quant aux chargés de communication interne, ils
dépendent souvent du directeur des ressources humaines. Enfin, la communication
institutionnelle peut être directement assurée par le secrétariat général de
l’entreprise ou par la direction générale.
• Un
département associant une direction de la communication « centrale »
rattachée à la direction générale, et des directions relais réparties
dans les directions opérationnelles. Cette structure existe dans certaines très
grosses PME ayant une organisation multisite ou multipays. On retrouve alors le
double rattachement hiérarchique, comme dans les structures multinationales ou
les groupes.
• Au sein des entreprises de
petite et moyenne taille (de 50 à 500 salariés)
Au
sein de ces structures, le responsable de la communication est ordinairement
polyvalent. Il est alors directement rattaché au dirigeant ou à un directeur
fonctionnel (directeur marketing communication, directeur marketing et
commercial…).
Ses
missions se concentrent en particulier sur la communication externe (image de
marque, relations publiques, animation du site web…) et sur le positionnement
de l’entreprise par rapport à son environnement (clients et/ou futurs prospects).
Dans
les structures très petites, la fonction communication est souvent prise en
charge par le dirigeant de l’entreprise lui-même.
Quelles sont les contraintes liées au secteur d’activité?
Les
services de communication ont souvent des objectifs directement définis par le
secteur dans lequel ils exercent.
• Le poids de la dimension
commerciale
Dans
certains secteurs d’activité, la communication commerciale joue un rôle
déterminant. C’est par exemple le cas dans la distribution, la banque et
l’assurance… La conquête, l’information et la fidélisation du client sont des
enjeux stratégiques pour l’entreprise.
La
direction de la communication est alors fréquemment rattachée à la direction
commerciale et marketing sur un plan fonctionnel, voire placée sous l’autorité
directe de ce département.
• Le positionnement B to B ou
B to C de l’entreprise
Lorsque
l’entreprise se positionne sur un marché consumers (B to C), la
direction de la communication est soit autonome, rattachée à la direction
générale, soit dépendante de la direction marketing. L’image de marque et des
produits de l’entreprise est orientée vers le consommateur final. Le mode de
communication est alors influencé par les tendances de la consommation, la
mode, la perception de la marque et les comportements d’achat.
Lorsque
l’entreprise se positionne sur un marché business to business (B to B),
la direction de la communication perd en autonomie. Elle est très souvent
rattachée à la direction commerciale.
• La transparence juridique et
réglementaire
Les
entreprises évoluant dans les secteurs financier et bancaire ou celles cotées
en Bourse sont soumises à des contraintes fortes en matière de transparence sur
leur activité (informations sur la bonne santé de l’entreprise, résultats
d’activité, flux financiers…).
Le
poids accordé à la communication institutionnelle et à la communication
financière se renforce au regard desrègles juridiques, réglementaires et
économiques (auprès des actionnaires par exemple). Les spécialistes de la communication
ont pour mission de répondre à des exigences particulières auprès d’organismes
de contrôle, de notation ou de certifications réglementaires (transparence financière,
normes de qualité dans l’industrie…).
Les
cadres chargés de la communication institutionnelle peuvent être directement
rattachés à la direction générale, juridique ou financière de l’entreprise.
• La dimension sociale : le
poids des ressources humaines et de la représentation syndicale
Dans
des secteurs caractérisés par une importante représentativité syndicale ou par
de fortes attentes en matière sociale (conditions de travail…), la fonction
communication peut être rattachée au DRH et a pour mission de participer
activement au maintien d’un climat de travail favorable.
La
communication interne, en particulier la communication interne RH, est
fortement sollicitée pour expliquer et faire accepter les choix effectués en
matière d’organisation et faire adhérer les salariés au projet d’entreprise.
C’est
également le cas dans les entreprises soumises à de fortes contraintes de
recrutement (conseil, SSII…). Fidéliser les cadres en poste, créer une marque
employeur, médiatiser une politique RH (diversité, parcours de carrière, formation…)
auprès des différentes cibles (candidats, écoles, cadres expérimentés…), toutes
ces problématiques contribuent à positionner la fonction communication au cœur
de la politique de développement RH de l’entreprise.
VOIR UNE VIDÉO SUR LE MÉTIER
• L’importance accordée à la
communication de crise
Certaines
entreprises évoluent dans des secteurs très exposés, que ce soit en externe,
vis-à-vis des médias, ou en interne, vis-à-vis des salariés. C’est le cas des
secteurs de l’énergie, du nucléaire, de la santé, du commerce, de la finance…
Elles
doivent fréquemment informer l’opinion publique et défendre leur position
vis-à-vis de différents publics.
La communication
institutionnelle (corporate) est alors chargée de mettre en place un
dispositif important de communication de crise afin de présenter et de défendre
la position de l’entreprise.
COMMENT SE COMPOSE LA COMMUNICATION AU SEIN DES AGENCES, VIVIERS DE CADRES GÉNÉRALISTES ET D’EXPERTS?
On
trouve des spécialistes de la communication dans une multitude d’agences de
taille et de spécialités très différentes (conseil stratégique, création et
studio…).
Celles-ci
se répartissent en trois grandes catégories.
• Les
agences de communication généralistes, chargées de définir la stratégie
globale d’une campagne de communication (concepts, identité graphique…).
• Les
agences médias, chargées de l’achat d’espaces publicitaires et de la mise
en œuvre des moyens de communication sur différents médias.
• Les
agences de communication spécialisées (webagency, webdesign,
évènementiel…).
Le
tableau suivant montre les relations qui s’établissent entre les différents
acteurs d’une campagne de communication.
Quel est le rôle des agences de communication généralistes, expertes des offres globales?
Ces
agences, souvent de grande taille et internationales, constituent les « majors
» en matière de communication.
Elles
travaillent pour des clients importants souvent pluri-secteurs, qui
investissent des budgets conséquents en matière de communication. Organisées en
réseaux, elles sont capables de prendre en charge des comptes à l’échelle
internationale.
Elles
sont en règle générale bien implantées dans les activités traditionnelles de
communication (publicité, marque, corporate, financière, évènementielle…). En
quelques années, elles se sont spécialisées dans la communication on line en
développant des départements web ou
Internet,
et notamment en créant ou en rachetant des agences digitales.
Les
cadres qui travaillent dans ces grandes agences généralistes définissent et
accompagnent la mise en oeuvre de l’ensemble d’une campagne de communication médias
et hors médias. Ils sont capables d’élaborer les concepts créatifs, les messages et les supports sur un canal de
communication spécifique (spot télévisé, message radio, visuel d’affichage…).
Ils peuvent également mettre en œuvre des stratégies holistiques (ou 360°)
consistant à déployer une idée créative sur l’ensemble des canaux (web, mobile,
presse, affichage, hors-médias…).
Concernant
la publicité, les agences développent des campagnes visant la promotion externe
à des fins marketing, commerciale et publicitaire (lancement de produits, communication
de marque…). De taille variable, elles peuvent être spécialisées par secteurs,
par cibles ou types de produits. Ces agences disposent d’experts capables d’intervenir
aux différents stades d’une campagne, depuis la réflexion stratégique à la
production, en passant par la création, le commercial, les médias.
Enfin,
malgré le mouvement de concentration amorcé il y a près de vingt ans dans le
secteur de la communication, il subsiste encore un certain nombre d’agences
plus petites qui fournissent aux annonceurs tout ou partie d’une gamme de
services.
Quel est le rôle des agences médias, les experts au service des moyens de communication?
Anciennement
appelées « centrales d’achat d’espaces », les agences médias définissent la
stratégie de communication, élaborent les plans medias et achètent de l’espace
publicitaire auprès des régies externes. Elles assurent un rôle croissant de
conseil en amont et en aval de l’acte d’achat.
Elles
sont spécialisées dans différents moyens de communication : web, médias
traditionnels (télévision, radio, affichage, presse) ou nouveaux médias
(Internet, téléphone mobile…).
Elles
disposent de deux types d’expertises.
• Des
experts spécialisés par média : télévision, presse, radio, affichage ou
web, capables de prendre en compte la stratégie de communication fixée en
amont, de conseiller sur la pertinence du plan médias envisagé compte tenu des
cibles à atteindre, et de le déployer.
• Des
experts « plurimédia » ou « cross média », chargés de déployer des
campagnes de communication sur plusieurs canaux simultanément (par exemple, télévision
+ presse, affichage + web…) ou sur l’ensemble des canaux de communication à
disposition.
Les
cadres exerçant en agence médias ont pour missions :
• de
conseiller et d’accompagner leurs clients (les agences de communication) dans
les phases d’études médias, de négociation et d’achat ;
•
d’évaluer et de prévoir le rendement d’une campagne sur un ou plusieurs canaux
de communication (télévision, presse, radio, affichage, web, mobile…) ;
•
d’élaborer, mettre en œuvre et évaluer le plan médias (médiaplanning).
•
Ils peuvent exercer au sein de filiales de grands groupes de communication
disposant d’un département médias ou plurimédia, ou au sein d’agences
indépendantes.
Quels types d'agences spécialisées, pour une offre de services verticalisée?
Certaines
agences interviennent sur les médias traditionnels, d’autres sur des domaines
particuliers (Internet, communication d’influence…).
• Les
agences de communication institutionnelle (ou corporate) et financière
prennent en charge les campagnes d’information visant à promouvoir l’image
de l’entreprise ou d’une organisation vis-à-vis de ses clients et de ses
partenaires.
• Les
agences de communication éditoriale sont spécialisées dans la réalisation
de contenu éditorial : newsletters, articles, piges, traduction… Elles
investissent aussi bien les domaines print (plaquettes, journaux d’entreprise…)
que web (animation des rubriques d’un site web…). Leur champ d’intervention est
large et peut concerner différentes formes de communication (marque, interne,
institutionnelle, etc.).
• Les
agences de communication interne/RH déploient des campagnes médias et hors
médias à destination des salariés et/ou des candidats au recrutement. Elles
peuvent notamment aider l’entreprise dans la définition de sa stratégie RH,
dans la création de valeurs ou d’une marque employeur, dans l’élaboration de
supports…
Les consultants
qui travaillent dans ces structures interviennent en maîtrise d’ouvrage pour
définir une stratégie adaptée aux besoins et à la problématique du client et
accompagner les projets. Ils s’appuient aussi sur des partenaires chargés de
superviser la réalisation opérationnelle (agences de RP, d’évènementiel,
agences médias…).
• Les Web agencies, agences de
communication interactive et agences digitales : des spécialistes de la communication
on line
Ces
agences sont nées avec l’arrivée et le développement d’Internet : elles
couvrent le spectre de la communication et de la publicité sur le web.
Les
agences de communication interactive et les webagencies ont représenté
longtemps deux structures distinctes.
Actuellement,
elles sont souvent intégrées en tant que filiales à des grands groupes de
communication.
Il
existe aujourd’hui deux types d’agences web.
• Les
Web agencies, centrées sur la conception des sites Internet : elles sont
généralement indépendantes et dédiées au canal web. Elles interviennent sur la création
graphique et le développement technique de sites. Elles délivrent également des
prestations connexes telles que le référencement sur les moteurs de recherche
et le support technique aux annonceurs en cas de problème.
• Les
agences de communication interactive conseillent et accompagnent leurs
clients dans leur stratégie éditoriale (valorisation du contenu d’un site web
ou d’un portail), leur stratégie de communication (programme CRM, campagne d’e-mailing…),
leur politique d’acquisition et de recrutement (campagne de fidélisation, achat
de liens sponsorisés…). Elles sont souvent adossées à des agences de
communication généralistes.
• Les agences de relations
publiques, de relations presse et d’évènementiel
Les
agences de relations publiques sont présentes dans deux domaines fortement liés
: les relations publiques et les relations presse.
Elles
sont chargées de promouvoir les relations entre l’annonceur et ses différents
publics (institutionnels, clients internes et externes, fournisseurs, prospects…)
et de valoriser l’entreprise, son image, ses produits auprès du grand public.
Elles
constituent un véritable organe d’influence et peuvent intervenir au niveau
national ou local suivant les budgets et le cahier des charges défini avec le
client.
Leur
action est souvent relayée par les agences de production d’évènements.
• Les
agences de relations presse et de relations publiques élaborent les
stratégies, les messages de l’annonceur et développent les relations avec les
journalistes.
Elles
fournissent à ceux-ci l’ensemble des éléments nécessaires à la valorisation
d’un produit, d’une personne ou d’un annonceur (dossier de presse, document audio
ou vidéo, communiqué de presse…). Elles disposent d’experts (chargés de
relations publiques, attachés de presse) souvent spécialisés par secteurs d’activité
et par domaines (RH, marketing…).
• Les
agences de communication événementielle conseillent et accompagnent les
directions de la communication (chez l’annonceur) dans la réalisation
d’évènements hors médias. Elles se chargent de la conception, de la
coordination et de la production technique des événements (conventions,
séminaires, congrès, lancement de produits…) en France ou à l’étranger.
Dans
les grandes agences, ces compétences représentent un département dédié
disposant d’un réseau de contacts importants.
Dans
les petites et moyennes agences, ce sont souvent des experts dotés d’une forte
réactivité sur des sujets pointus qui gèrent ces activités.
• Les agences de lobbying ou
l’art de la « communication grise »
Les
agences de lobbying sont une catégorie à part dans le domaine de la
communication. En effet, elles se rapprochent des agences de relations
publiques mais gardent leur spécificité.
Elles
agissent auprès des institutions publiques et des leaders d’opinion pour
défendre les intérêts d’une organisation (association, syndicat professionnel…)
et favoriser la création de groupes de pression, notamment en cas de changement
de réglementation (mesure législative, norme…).
Elles
interviennent sur deux aspects en particulier :
•
l’analyse et la constitution d’un argumentaire en faveur des intérêts de leur
client pour le défendre auprès des pouvoirs publics (note de synthèse, note technique,
communiqué de presse, table ronde, sondage…) ;
•
l’influence de la prise de décision finale via l’animation d’un réseau
politique présent à l’échelle nationale, européenne ou internationale.
Assez
éloignée des champs commercial et marketing, l’activité des agences de lobbying
se situe au carrefour des contraintes politiques, économiques, juridiques
et techniques des entreprises.
Les
cadres exerçant dans ces structures interviennent en qualité de consultants,
experts des mécanismes de décision publique, pour le compte d’associations ou
d’ONG (organismes non gouvernementaux), d’industriels ou de syndicats
professionnels par exemple.
Source : Apec
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