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LES MÉTIERS DU SECTEUR DES TÉLÉCOMMUNICATIONS



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QUELS SONT LES MÉTIERS DU SECTEUR DES TÉLÉCOMMUNICATIONS?


Le secteur des télécommunications, comporte cinq (5) grandes familles de métiers :

I – LES MÉTIERS DE NORMALISATION


  1. Ingénieur en normalisation
  2. Responsable des affaires extérieures et réglementaires


II – LES MÉTIERS DE L’INNOVATION ET DU DÉVELOPPEMENT

  1. Architecte logiciels télécoms
  2. Architecte matériels
  3. Ingénieur de développement de composants
  4. Ingénieur de recherche télécoms
  5. Ingénieur intégration/validation
  6. Chef de projets nouveaux services

III – LES MÉTIERS DE COMMERCIAUX TELECOM

  1. Ingénieur commercial
  2. Ingénieur avant-vente
  3. Ingénieur d’affaires
  4. Ingénieur support technique

IV – LES MÉTIERS DE MARKETING TELECOM

  1. Responsable marketing stratégique
  2. Responsable marketing opérationnel
  3. Chef de produit

V – LES MÉTIERS D’OPÉRATIONS/INSTALLATION/MAINTENANCE

  1. Architecte réseau
  2. Acheteur télécoms
  3. Ingénieur maintenance réseau
  4. Ingénieur de construction réseau



QUELS SONT LES ACTEURS DES TÉLÉCOMS?


Pour le grand public, les acteurs les plus connus sont les OPÉRATEURS. Ils construisent, maintiennent et mettent en œuvre les réseaux (fixes et mobiles) de télécommunications : France Télécom, Orange, SFR, Bouygues Telecom en France, BT (Grande-Bretagne), Deutsche Telekom (Allemagne), etc.

Au service des opérateurs, des acteurs très importants fournissent des équipements (matériels et logiciels), depuis le pylône ou le répéteur de transmission jusqu’au portable que chacun emporte avec lui tous les jours. Ce sont les CONSTRUCTEURS. Ils ont pour noms Motorola, Ericsson, Nortel, Nokia, Alcatel, Sagem, etc.
Sous-traitantes de premier ou de second rang, de très nombreuses entreprises interviennent dans la conception, la mise au point et la production des éléments matériels ou des modules logiciels qu’assemblent, mettent en œuvre et opèrent les équipementiers et les opérateurs.

La distinction opérateurs/fournisseurs de services est récente. En effet, avant la dérégulation des marchés et la multiplication consécutive des acteurs, cette démarcation était moins évidente. Avec la dérégulation, de nouveaux acteurs ont émergé (et continuent d’émerger) qui offrent des services de télécommunications à partir de leurs propres infrastructures mais aussi à partir des infrastructures de l’opérateur historique, France Télécom.

De très nombreux acteurs sont à la fois opérateurs et fournisseurs de services, comme France Télécom, mais la caractéristique de la dérégulation est d’avoir fait apparaître d’autres acteurs spécialisés sur l’une ou l’autre de ces activités.
Au-delà des grands acteurs du secteur (constructeurs, opérateurs et fournisseurs de services), notons qu’il existe aussi de nombreux métiers des télécoms, généralement très proches de ceux qui existent chez les constructeurs et les opérateurs. Ils s’exercent au sein de différentes structures :

- des entreprises dans lesquelles il y a des besoins en connaissances expertes dans le domaine des réseaux de transfert de données mais aussi de transport de voix et d’images. Il s’agit de toutes les grandes entreprises, en particulier celles qui disposent de sites multiples à l’international;
- des SSII dont les collaborateurs interviennent en tant que prestataires, soit chez les constructeurs, soit chez les opérateurs ;
- des cabinets de conseil spécialisés dans les télécommunications.

Parmi l’ensemble des prestations de services du secteur des télécommunications, il est important de distinguer :
• les prestations de personnel fournies par les SSII qui détachent, auprès des constructeurs ou des opérateurs, du personnel ayant le même profil que les salariés de ces entreprises,
• les prestations de conseil: il s’agit soit de sociétés de conseil spécialisées dans les télécoms, soit de pôles spécialisés de cabinets de conseil plus généralistes, qui offrent aux directions générales des entreprises clientes du conseil en stratégie, en développement d’activités, etc.

Les métiers des agrégateurs de contenu et des fournisseurs de contenu se rapprochant davantage des métiers du multimédia ne sont pas présentés dans ce référentiel.
Il en est de même pour les fournisseurs de composants qui ne sont pas spécialisés exclusivement sur les télécommunications, puisqu’ils fournissent aussi de nombreux autres secteurs industriels (électronique grand public, transports, etc.).
Enfin, nous avons choisi de ne pas aborder les métiers du conseil qui recouvrent une grande diversité de situations.

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QUELS SONT LES CONSTRUCTEURS ET LES INTÉGRATEURS DU SECTEUR DES TÉLÉCOMMUNICATIONS?


Quelles sont les technologies mises en oeuvre par ces acteurs?

Parmi les activités des constructeurs, on peut distinguer les gammes de fabrication suivantes :

  • les équipements terminaux,
  • les équipements de commutation,
  • les câbles et les équipements de transmission (y compris les satellites),
  • les accessoires de raccordement,
  • les stations radios,
  • etc.

Depuis quelques années, les constructeurs font évoluer leur offre, s’orientant de plus en plus vers la vente de solutions intégrées et complètes plutôt que celle de parties strictes d’équipement (vente de « boîtes »).
Ainsi, au-delà de la conception et de la fabrication de matériel, les constructeurs se voient de plus en plus confier par les opérateurs des missions de service à plus forte valeur ajoutée que la construction de matériel, comme la maintenance du réseau, le contrôle du trafic et la gestion opérationnelle du réseau, ou l’ingénierie et la conception de l’évolution du réseau.

Afin de coller au plus près du marché, les constructeurs ont structuré leur offre selon trois segments de marché : les communications fixes, les communications mobiles et les communications privées.

  1. Les communications fixes comprennent les équipements de commutation de la voix, les routeurs et autres équipements pour les réseaux de données et Internet, les équipements pour les réseaux de transmission (optique et radio), les équipements d’accès (en particulier les équipements haut débit ADSL).
  2. Les communications mobiles comprennent les terminaux, les équipements d’accès radio, les équipements de cœur de réseau.
  3. Les communications privées concernent le marché des entreprises ainsi que des secteurs spécifiques tels que le spatial, les transports, etc.

Les branches communications fixes et mobiles traitent avec les opérateurs télécoms, tandis que la branche communications privées sert des entreprises aussi diverses que les opérateurs du câble ou du satellite, les compagnies pétrolières, de gaz, d’électricité ou de transport.

Tous ces acteurs se retrouvent évidemment sur le marché international.
Avec 510 millions de téléphones mobiles vendus dans le monde en 2003 (source Gartner), on comprend aisément l’importance des enjeux économiques.

En matière de téléphones portables, la concurrence entre constructeurs porte évidemment sur le prix des équipements, mais également sur les spécificités. En effet, la comparaison rapide d’un téléphone portable commercialisé en 1998 et d’un modèle datant de 2004 en dit long sur le chemin parcouru : miniaturisation, nouvelles fonctionnalités, résolution de l’écran…

Comme dans d’autres secteurs économiques (informatique, électronique…), les évolutions sont fréquentes et progressives afin d’inciter le consommateur à changer régulièrement de matériel.
À noter également que des acteurs venus d’autres horizons (informatique, électronique) font leur apparition sur le marché des terminaux et peuvent bouleverser la répartition actuelle des parts de marché. C’est le cas notamment de Microsoft (via le Smartphone) et d’Intel qui peuvent, de par leur puissance financière, effacer rapidement leurs « retards» en matière de notoriété télécoms ou de technologies.

En parallèle, certains acteurs « identifiés télécoms » se lancent également dans la diversification de leur offre en misant sur leur notoriété. C’est le cas de Nokia via sa console de jeux (N-Gage) ou d’autres constructeurs via le développement de la photographie numérique de qualité sur mobiles.

Enfin, même si la vision du grand public du marché est souvent circonscrite aux terminaux, la réalité économique est tout autre. La concurrence est également forte dans les secteurs des réseaux d’entreprises, des infrastructures et accès à Internet rapide, des câbles télécoms, des terminaux Internet…

En effet, depuis l’éclatement de la bulle Internet, le secteur des télécoms et, en particulier, les constructeurs ont dû faire face à un problème de fond : la valeur ajoutée.
Autrement dit, lorsqu’on vend des « tuyaux », de la capacité réseau et du débit, comment faire évoluer son offre vers de la réelle valeur ajoutée ? Les constructeurs sont confrontés à une telle maturation de leur marché que certains de leurs produits deviennent des «commodités » de moins en moins chères et dégageant de moins en moins de marge.

À titre d’exemple, le marché des commutateurs connaît depuis quelques années des évolutions technologiques et tarifaires très importantes. De véritables « casseurs de prix» ont bouleversé le monde des spécialistes du réseau. Parmi ces entreprises, on note la présence de sociétés asiatiques en particulier, qui centrent leur stratégie sur les coûts serrés. Dans ce contexte, le principal différenciateur demeure la qualité du service.






QUELS SONT LES OPÉRATEURS DE RÉSEAUX ET LES FOURNISSEURS DE SERVICES DU SECTEUR DES TÉLÉCOMMUNICATIONS?


Parmi les opérateurs, rares sont ceux qui ne cumulent pas leur activité initiale avec celles de fournisseurs de services. Cette tendance des acteurs du secteur à élargir leur cœur de métier nous incite à évoquer concomitamment les opérateurs et les fournisseurs de services.
Certains de ces acteurs sont propriétaires et exploitants de leurs réseaux, donc à la fois opérateurs et fournisseurs de services, à l’instar de Noos pour ses réseaux câblés.

Quels sont les opérateurs de réseaux?


Quelles technologies ces opérateurs de réseaux utilisent-ils?

Les réseaux, qui se composent de lignes terrestres ou aériennes, doivent être exploités afin de transporter, à destination des utilisateurs finaux, de l’information à distance. Ce qui correspond à la mission principale des opérateurs.

Techniquement, l’opérateur intervient sur différentes formes d’infrastructures : réseaux câblés (cuivre, coaxial, fibres optiques), réseaux hertziens, satellites.
Les missions d’origine des exploitants de réseaux consistent à concevoir le réseau, à l’installer, à le mettre en place, à le faire fonctionner et à l’entretenir.

On observe cependant un glissement de ces missions «originelles » vers des missions plus orientées vers l’enrichissement des contenus des services proposés.
En parallèle, des opérateurs virtuels apparaissent (Debitel, The Phone House). Il s’agit de nouveaux acteurs qui ne disposent pas d’un réseau propre mais utilisent celui d’un autre opérateur. Ils n’ont pas à assumer le coût d’une licence ni celui de la construction d’un réseau.

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Quel est l'état de la concurrence au niveau des opérateurs de réseaux?



Comme Alcatel au niveau des constructeurs, France Télécom détenait le monopole de l’activité sur le marché français jusqu’en 1998. Mais, aujourd’hui, l’univers des opérateurs est de plus en plus large, tant en ce qui concerne leur nombre (une centaine d’opérateurs coexistent en France) que la nature des services qu’ils proposent.
Cette forte évolution est à la fois liée à la globalisation des échanges qui oblige les opérateurs à développer sans cesse de nouveaux services et à la dérégulation du marché.

En France, les opérateurs se répartissent en fonction de leurs activités principales (certains se positionnent sur différentes activités).
Face à la concurrence nationale et internationale, le challenge que doivent relever les opérateurs consiste à innover de plus en plus dans les services et à optimiser le revenu par abonné afin d’assurer une rentabilité. À titre d’exemple, Orange proposera prochainement un service de navigation GPS sur mobile. Toutes ces initiatives ont vocation à augmenter le montant des revenus par abonné.

À noter également que depuis la loi sur l’économie numérique de 2003, les collectivités locales peuvent être des opérateurs télécoms. Le conseil régional de l’Ariège va notamment développer l’accès à Internet haut débit partout sur son territoire. Plus précisément, le département va devenir un « opérateur d’opérateurs » de télécommunications, ces derniers venant investir sur les réseaux de télécommunications départementaux.

Afin notamment de renforcer la concurrence dans le secteur des mobiles, l’État a encouragé l’apparition d’opérateurs virtuels. Déjà opérateur virtuel dans quatre pays européens, Debitel est ainsi devenu le premier opérateur de téléphonie mobile sans réseau. Louant le réseau de SFR, Debitel peut proposer ses propres services en disposant d’une totale liberté commerciale et en ayant la propriété de sa base de clients. Pour se développer, ce nouvel opérateur vise un marché de niches, comme les personnes ne disposant pas encore d’un téléphone mobile. Cette initiative a été suivie par celle de The Phone House. Le distributeur, grâce à un accord avec Orange, s’apprête à lancer en Bretagne une offre régionale qu’il compte décliner ensuite dans d’autres régions. Comme Debitel, il s’appuiera sur son propre réseau de vente, ainsi que sur des réseaux partenaires. Par leur positionnement, on peut imaginer que ces nouveaux acteurs réussiront, à moyen terme, à occuper une place dans ce paysage concurrentiel. Ils seront peut-être rejoints par d’autres, acteurs de la distribution ou opérateurs de téléphonie fixe français ou internationaux.



QUELS SONT LES FOURNISSEURS DE SERVICES DU SECTEUR DES MÉTIERS DES TÉLÉCOMMUNICATIONS?


Quelles sont les offres de services des fournisseurs?

Ils ont pour vocation de fournir :

  • soit l’accès à Internet comme les fournisseurs d’accès à Internet (FAI) tels que Wanadoo, groupe Iliad (Free), AOL, Alice ADSL, Neuf Telecom, Tiscali… qui offrent la connexion au réseau Internet,
  • soit l’accès à d’autres services comme le téléphone, la télévision, la radio et des services interactifs (jeux…) par le câble ou l’ADSL – Tele2, Noos, groupe Iliad (Free), Numéricâble…

En fournissant des services de communication à distance, ces acteurs ont pour objectif de proposer à leurs clients un ensemble de services permettant de favoriser l’interactivité dans les domaines personnels et/ou professionnels.

Quel est l'état de la concurrence au niveau des fournisseurs de service des télécommunications?


La concurrence est également forte sur le marché des fournisseurs de services. Elle est actuellement centrée sur le haut débit et sur la prise de parts de marché. Les prix de l’ADSL ont été divisés par deux, voire par trois, en l’espace de deux ans. Pour se différencier, les fournisseurs de services mettent en avant d’autres arguments que les tarifs tels que le très haut débit (jusqu’à 2 MB), la fourniture d’antivirus, l’accès à la télévision, le téléphone (voix sur Internet Protocol – IP), le développement du marché des communications sans fil (WiFi)…

Source : Apec

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1 commentaire:

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